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Une Renault 4 Coupé, l'étude de la Ligne Flèche

Bien qu'il s'agisse d'un prototype pratiquement inconnu, la Ligne Flèche avait plusieurs années d'avance sur la révolution du design des cales et a également eu une influence essentielle sur la R12.

À la fin des années soixante, apparaît l’un des mouvements stylistiques les plus importants dans le monde du sport automobile : la révolution du design des cales. Dirigé par Paolo Martín, Marcello Gandini et Giogetto Giugiaro, le surfaces horizontales et les angles droits sur lesquels roulerait une grande partie du design sportif des années XNUMX et XNUMX.

De plus, son goût pour l'abaissement de la hauteur jusqu'au sol se traduisait par un meilleur coefficient de pénétration aérodynamique, même si cela impliquait l'installation de portes à ouverture verticale. Pas en vain, pour ces crayons à la solde de Pininfarina, Bertone ou Italdesign le budget était au service du plus grand effet visuel possible.

Un mouvement, une ascension technique, au sein duquel on peut identifier des prototypes aussi emblématiques que l'Alfa Romeo Carabo, la Porsche Tapiro ou la Ferrari Modulo. Tous d'authentiques chefs-d'œuvre du design industriel qui, avec d'autres exemples, ont configuré l'un des plus grands changements dans le monde de la carrosserie. En sume, quelque chose d'inattaquable dans sa qualité et son influence.

Cependant, au-delà de ces grands mythes du sport automobile, nous pouvons observer de petits précédents imprévus. En fait, notre protagoniste Elle est basée ni plus ni moins sur une modeste Renault 4 et non, ce n'est pas le produit d'un designer indépendant mais quelque chose de créé au sein du centre de style appartenant à la maison française.

RENAULT 4 LIGNE FLÉCHE, SON EMPREINTE SUR LA DERNIÈRE R12

Peu de véhicules ont été aussi pratiques, utiles et polyvalents que la Renault 4. Vu aussi bien dans les efforts agricoles que dans les transports urbains et même dans les compétitions terrestres, paradoxalement Celui-ci avait très peu de variantes spéciales. En effet, au-delà d'études comme le Rodeo - un type de buggy vraiment intéressant - il est difficile de trouver des prototypes réalisés sur cette base.

Pourtant, il y a quelques jours à peine, nous avons réussi à avoir cette idée de Renault 4 Coupé si bien représentée par le studio de design Ligne Flèche. Mais allons-y par parties. Tout d'abord, la vérité est que nous sommes tombés dessus par hasard Eh bien, ce n'est pas en vain que nous préparions un article sur le R12 fabriqué en FASA. Et cela, comme nous le verrons, n’était pas une coïncidence puisqu’il s’agit de conceptions liées entre elles.

Caractérisée par une certaine cale latérale, la carrosserie de la R12 a été l'œuvre de la marque elle-même avec la participation d'un groupe de designers parmi lesquels se trouvait Robert Broyer. Embauché dès la fin de ses études, ce styliste agité semblait transcender les limites rigides imposées par la Régie Nationale. À l'époque, une entreprise très conservatrice en matière de carrosserie, au-delà de belles extravagances comme l'Avantime ou le Scénic Concept.

Ainsi, ce jeune homme avait près d'une décennie d'avance sur la révolution du design des cales grâce à l'apparition en 1963 de la Ligne Flèche. un modèle statique et cela, bien que cela puisse paraître frappant, était basé sur une modeste R4 dans l'idée de parier sur les possibilités de sa production en série.

D'ailleurs, comme vous pouvez l'imaginer, Robert Broyer a joué un rôle clé dans la gamme R12, transférant ses idées à ces trois carrosseries après les avoir poussées à l'extrême dans cet exercice de conception. Exercice de design qui, face à certains courants dominants de l'époque, cherchait à créer lignes capables de présenter un front tranchant et tranchant parier sur ce qui, quelques années plus tard, deviendra les formes en coin des Carabo, des Stratos Zero, des Tapiro et de leurs coreligionnaires.

LE RÊVE RATÉ D'UNE RENAULT 4 COUPÉ

On connaît peu d'informations sur la Ligne Flèche et, pour être honnête, c'est quelque chose de tout à fait logique car finalement elle n'a pas dépassé le phase de maquette. Quoi qu'il en soit, le simple fait de voir la coupe longitudinale de ses plans constatant comment la position du levier de vitesses révèle clairement la base de la R4 est un véritable régal pour tout amateur de prototypes.

Malheureusement, la Régie Nationale de ces années-là - axée sur le sport automobile populaire sans aucune licence, même pour un caprice - était une entreprise où l'apparition massive d'une Renault 4 Coupé était totalement impossible. De plus, j'en avais assez de réfléchir à la façon dont contenir l'avancée des berlines allemandes; D'autant plus si l'on tient compte du fait que depuis 1960 l'entreprise française ne disposait même pas de modèle destiné au segment D.

Bref, le rêve du jeune Robert Broyer n'a pas pu se réaliser mais, après les années, personne ne peut en douter. ce qui est spécial dans la longue histoire interprétée par la Renault 4.

Photos : Renault

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Écrit par Miguel Sánchez

À travers les nouvelles de La Escudería, nous parcourrons les routes sinueuses de Maranello en écoutant le rugissement du V12 italien; Nous parcourrons la Route 66 à la recherche de la puissance des grands moteurs américains ; nous nous perdrons dans les étroites ruelles anglaises suivant l'élégance de leurs voitures de sport ; nous accélérerons le freinage dans les virages du Rallye de Monte-Carlo et, même, nous nous remplirons de poussière dans un garage en sauvant des bijoux perdus.

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