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Centenaire Citroën 'Rassemblement du Siècle'

TEXTE ET PHOTOS CENTENAIRE CITROËN : GUILLERMO ARNAL

En La Ferté Vidame ils sont habitués à entendre parler de Citroën. Cette petite commune française de 700 habitants, située à 120 kilomètres à l'ouest de Paris, borde l'une des installations d'essai le fabricant le plus connu. 812 hectares acquis le 18 novembre 1938 pour cinq millions de francs à l'époque de la création du rêve d'André : "Un centre dédié à l'automobile où perfectionner les modèles". Que ce soit la 2CV ou la C4 Cactus, elles y ont toutes été réglées avant d'arriver sur le marché.

Au fil des ans, le site est devenu un lieu de pèlerinage pour les chevronistes. Et aussi des célébrations comme le quatre-vingtième anniversaire de la Traction Avant en 2014. Mais aucun événement n'avait suscité l'anticipation de la »Rencontre du siècle», du 19 au 21 juillet 2019, pour célébrer l'anniversaire le plus spécial de Citroën. Au sein du programme de Centenaire ce 2019, La Ferté-Vidame a été la plus grande manifestation de respect des clients et fans de la marque parisienne.

Plus de 60.000 personnes, dont 10.000 26.000 collectionneurs, ont assisté à l'événement. Près de XNUMX XNUMX personnes se sont rassemblées samedi seulement. Selon Citroën, un tiers venait de l'étranger. Les protagonistes, cependant, étaient les véhicules eux-mêmes. André aurait été fier : 4.200 de tous les temps et de quatre continents étaient présents.

Auxquelles se sont ajoutées des expositions apportées par Citroën Origins et Citroën Racing avec prototypes, dernières unités de production ou modèles de concurrence, la Maison de vente aux enchères Aguttes avec une sélection diversifiée de styles ou de versions de carrosserie très rares et de petits stands spécialistes de la restauration et des préparations professionnelles. Tout un échantillon de l'influence que Citroën a laissée et exerce encore dans le monde.

Le site Citroën Centennial comportait des animations pour animer l'ambiance. Une scène avec de la musique live - des versions de classiques du XXe siècle, pour la plupart -, des voitures à pédales pour les enfants et des feux d'artifice à thème la nuit, avec en toile de fond les ruines de l'ancien château de la commune, détruit pendant la Révolution française. Il y avait aussi une reproduction du Tour Eiffel décoré de l'enseigne Citroën qui illuminait l'authentique en 1925.

CENTENAIRE CITROËN : TOUS À VOTRE PLACE

L'organisation régnait de part et d'autre de l'entrée -douze euros pour un jour, trente pour les trois-. Plus à l'intérieur qu'à l'extérieur des murs, mais en aucun cas cela ne donnait l'impression d'un sac mélangé. L'ensemble des véhicules n'était pas distribué par clubs, mais par modèles et étapes dans leurs évolutions respectives. Les privilégiés, placés sur les places centrales et les plus proches du château, étaient les plus vétérans et la Traction Avant. Les ID et DS, également proches, elles occupaient une surface latérale presque aussi étendue que celles des planches précédentes.

La première rangée était réservée aux Type a avec lequel Citroën s'est proclamé le premier constructeur européen à utiliser la production à la chaîne. Les créneaux suivants ont été distribués par toutes les familles de voitures à quatre et six cylindres de l'entre-deux-guerres. Face à la présence du C6 y Rosalie 15cv, les moins puissants répondaient par des corps singuliers, certains d'élaboration informelle, ou le charme de leur patine antédiluvienne. Par exemple, "grenouille », surnom d'un curieux B12, 1927 Elle a été transformée en grue dans les années XNUMX par un atelier Renault de l'ancienne commune de Rémalard. Ou une Ramassage B14 contemporain de son plaque d'immatriculation britannique d'origine, de l'époque où il travaillait dans le port de Chatham, au sud-ouest de Londres.

L'afflux de Traction Avant permis de refléter avec une heureuse précision les changements que le véhicule a subi tout au long de son histoire. Depuis les 7A de 1934, identifiables par leurs minuscules pilotes circulaires, jusqu'au dernier 11 de 1957, dont le moteur a servi de germe à la DS. Famille, cabriolets, commerciaux et certains faux cabriolet Ils ont décrit les nombreuses possibilités offertes par la Traction, dont on se souvient comme l'un des symboles de la Résistance. L'un des représentants avec des plaques espagnoles s'est démarqué, un Cabriolet avec pneus Pilote et 1946 Immatriculation A La Corogne dans un magnifique état.

Mention spéciale, et c'est ainsi qu'il a été désigné en lui accordant un coin exclusif, il mérite le seul CUVE qui est arrivé en circulant. Ce fourgon, qui partageait de nombreuses innovations avec la Traction - la traction avant elle-même ou les freins hydrauliques - souffle quatre vingt bougies en 2019, un événement qui était chargé de commémorer l'association visant à secourir les survivants. Leurs calculs indiquent qu'il y a dix dans le monde. Celui présenté dans La Ferté-Vidame portait une de ses tenues habituelles : celle de véhicule médical militaire. Quelque 1.700 exemplaires furent produits jusqu'en 1941. En 1946, le TUC lui succéda.

Les les requins Centenaire Citroën garée dans le du côté de la main droite. La variété était à la hauteur des attentes, sans rien envier à la Traction. Le groupe des visiteurs les plus uniques se composait d'un exotique nord-américain familier, l' grand Palais basée sur la DS 19 présentée à Rétromobile 2019 et pratiquement toutes les transformations coupé et cabriolet imaginées. Tout travail de Henri Chapon pouvaient être localisés, et pas tous en état de magazine comme s'ils allaient défiler à Chantilly. Au milieu de cet océan, il y avait des inventions moins glamour mais intéressantes. Une ambulance Caris 250 CD -construit à Digne-les-Bains, c'était le plus volumineux de ceux basés sur la DS- ou une plate-forme Tissier, qui ne laisse jamais indifférent. Une différence avec la collection Traction était la plus grande diversité de provenances. L'occasion de remarquer les feux de position spécifiques du Italiens ou les enjoliveurs DS et le toit de la ID assemblés en Belgique.

PIQUE-NIQUE ET CAMPING : LA VIE À LA CAMPAGNE DE L'AUTRE CTÉ DU MUR

Les autres Citroën étaient organisées sur les berges des étangs devant l'entrée des installations PSA. Bien que dans ces zones, il y ait eu une plus grande informalité perçue, et, en fait, se promener autour d'eux était libre, en général l'ordre a été respecté. Il n'y avait pas d'Ami parmi les 2CV et pas de Méhari cachée avec la GS ou la BX. Les exceptions étaient les CX y SM, qui étaient garés un peu plus au hasard. Pourtant, il ne faut pas les perdre de vue : un S.M. Mylord de Chapron ou le célèbre Kitesurf CX Les anglais étaient quelques-uns des invités à la fête. La rigueur de la chronologie, en revanche, était une autre histoire. Quelque chose de logique étant donné que les sites n'étaient pas attribués au-delà de la rencontre avec le club de l'autre.

Dans ces rangées, des changements de nom selon le marché, des éditions spéciales et des expérimentations se sont démarquées. Le visiteur passa aussitôt pour se demander s'il s'agissait d'un vrai Cocorico ou France 3 se régaler d'un rare Ami Super Pause Service. C'était le lieu de rencontre en direct avec la Citroën de Moteur rotatif WankelComme M35, prototype basé sur l'Ami 8 dont 267 exemplaires ont été livrés à des clients sélectionnés, soit l'un des 846 exemplaires GS Birotor, qui partageait le propulseur avec le NSU Ro 80.

Lovers 2CV ils pourraient revoir le saut de AZ al AZL ou apprécier l'une des primitives UA fourgons, prédécesseurs de l'AZU fabriqués en Espagne. Ceux de la Visa ils se sont arrêtés pour admirer les soins Plein air cabriolets et Chrono avec immatriculation d'origine -pas forcément française-. S'ils étaient plus friands du duo LN / LNA, ils ne pouvaient pas manquer le Marine, un hybride pick-up et cabriolet dont le carrossier normand Bertin Cholet assemblé une douzaine de la variante commerciale Entreprise de l'utilitaire. Et les piliers de BX reconnu instantanément le Dyana, l'interprétation de heuliez d'un corps frein de tir pour le salon.

Les Dyane, l'un d'eux un Edelweiss de Barcelone, sont restés sans ombre au Centenaire Citroën, mais ont été bien accompagnés par les Méhari et les transformations de ceux-ci et d'autres Citroën avec un moteur à deux cylindres. UNE Tangara de Teilhol, successeur spirituel de la Méhari imaginée par l'auteur du Renault Rodéo, ou un Burton Les hollandais ne se heurtent pas trop en France. UNE Falcon L'anglais attire un peu plus l'attention. Et le Cabaret, un coupé à osier de 2CV 6 fabriqué artisanalement à Tours, continue de se déloger par son pare-brise de MGB et ses proportions deux ans après avoir été dévoilée au salon Automédon du Bourget. La photo obligatoire était pour lui SIFTT Qatar, véhicule tout-terrain lancé en 1987 moulé à partir du 2CV et d'abord avec moteur Visa 11E, plus tard avec un Diesel de Renault lorsque le châssis Citroën est remplacé par un autre d'origine ARO.

Derrière les étangs, des clairières en forêt qui marquent la naissance du parc naturel du Perche abritaient les clubs des fourgons et camions. Un apéritif à côté d'un Belphégor ex-pompier de la Mayenne, une couverture sur l'herbe dans la chaleur d'un Tapez HY qui n'est pas un camion de nourriture et une chaise longue pour contempler la fabuleuse restauration d'un remorqueur U23 couronné par la vieille poupée Michelin. L'atmosphère s'est détendue alors que l'événement s'éloignait de la civilisation.

Un modèle qui a pratiquement exigé d'être à La Ferté-Vidame pour le traverser en ces temps est le Axel. parent roumain de Visa et considéré comme le dernier modèle 100% Citroën Avant sa vente à Peugeot, il s'agissait à l'origine d'un remplaçant d'Ami 8. L'entreprise était en charge de sa production à Craiova, où le Ford EcoSport est aujourd'hui assemblé. Olcit, 64% détenue par l'Etat roumain et le reste par le constructeur français. La star de l'événement était un 11R -avec lui Moteur boxer GS- Italienne, strictement d'origine et toujours entre les mains de son premier et unique propriétaire.

FONDS MUSÉAUX ET PLUS : CITROËN APPORTE SES MEILLEURS GALAS

Le prix du billet du Centenaire Citroën se justifiait, plus qu'en examinant les voitures des clubs, qu'on voyait après tout entrer et sortir constamment des lieux, par le expositions à côté du château. Depuis Citroën fermé sa célèbre vitrine des Champs Elysées en 2018, il est plus difficile d'accéder à ses pièces les plus exceptionnelles. L'événement a été une nouvelle occasion de les découvrir.

La route a été ouverte par Citroën "Présidentiel », les véhicules qui ont transporté les différents chefs d'État français depuis les années XNUMX. Une initiative promue par René Coty à son arrivée au pouvoir en 1954. Le dernier président de la IVe République a commandé une limousine pour accompagner les hauts dirigeants étrangers lors de leurs déplacements en France. Le résultat a pris la forme de 15-6 H, basé sur la version luxueuse et puissante du 11, carrossé par Marius Franay et présenté dans le Salon de Paris 1955.

Coty n'était pas entièrement satisfait. Dans 1956 demandé à Chapron -Franay avait déposé le bilan- donnez lui un type toit Landaulet d'une manière qui le rapprocherait du public. Son entraînement était Manuel jusqu'à 1963, lorsqu'il a été doté d'un autre électrique. Les 15-6 présidentielles ont fonctionné pendant quinze ans pendant les étapes de Coty, De Gaulle et Pompidou. Tant le Franay qu'initialement le Chapron, tous deux étaient immatriculés dans la série parisienne normale qui aurait correspondu à un véhicule conventionnel -1 EN 75 le premier et 1 FK75 le deuxième-.

Était en 1958, par ordre de Charles De Gaulle, lorsque le 15-6 Chapron inaugura la série de plaques d'immatriculation spéciales PR pour les chefs d'Etat. Le 1 PR 75 a été diffusé en 1962 au DS Présidentielle, également travail de Chapron en commission spéciale par "le général", passionné de Citroën. Dix ans plus tard, il a été remplacé par SM homonyme, à mi-chemin entre un Mon Seigneur est notre valeur principale. Opéra. Georges Pompidou a souhaité qu'il reçoive notamment le Reine elizabeth ii, même si cela n'a pas fait de mal de donner un tour au Pape Jean-Paul II.

citroën centenaire ferté vidame 2019
SM avec moteur V8

La tente était complétée par un CUVE de Michelinle Présérie 2CV 1939, le prototype Xenia présenté au Salon de Francfort 1981, une BX en Jaune Cédrat -tonalité exclusive de sa première année de commercialisation, 1982- ou l'une des Citroën-Kégresse P17 qui a participé à la Croisière Jaune en 1931, une route de Beyrouth à Pékin via le fleuve Jaune - d'où le nom. Une grande partie de l'attention a été captée par le 2CV2000, une tentative d'imaginer la dosca du XXIe siècle que Citroën garde en vue depuis la fin des années XNUMX.

En chemin entre celle-ci et la réplique de la tour Eiffel, le visiteur croise un Entraîneur U23 de 1947, le speedster Rosalie 15cv 1933 du fondateur de Facel-Vega jean daninos, l' SM-V8 que Citroën confia à Maserati en 1974 en profitant du moteur Quattroporte II ou du très curieux véhicule de rallye fabriqué par le Atelier Daunat, spécialiste de la restauration DS et SM, sorte de Lancia Stratos Français avec des morceaux de "Requin ».

L'entrée du Centenaire Citroën a fini par s'amortir avec le enchères de la maison française aguttes. Les lots lui ont fait un délice chevroniste purs : publicités, livres, miniatures, documents signés par André Citroën, etc. Les voitures proposées n'étaient pas sans valeur non plus. L'hypothèse s'est imposée seul B2 carrossé par Manessius qui existe aujourd'hui, un 15-6 transformé en frein de tir avec des pièces Vauxhall, l'un des deux Lorraine qui a acquis le Banco Santander En 1974, un Pause CX de la Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale et les prototypes ECO 2000 de 1983 et citelle de 1991.

Qu'en penses-tu?

Écrit par Guillaume Arnal

Né en 1989, Saragosse a passé toute sa vie à "jouer le jeu" avec des voitures. Mon hobby a évolué au fil du temps. Je m'intéressais à de plus en plus d'aspects du monde automobile, aussi bien moderne qu'ancien, je dévorais des magazines et suppléments, identifiais des modèles et des versions dans des films et des séries, en découvrais de nouveaux en voyage, etc.

Jusqu'à ce que, après des études de journalisme, j'ai réussi à en faire un mode de vie. J'ai la chance de me consacrer à ce que j'aime et, quand je le peux, je le combine avec des collaborations dans différents médias.

J'ai également suivi une formation de traductrice et mes appareils photo et vidéo m'accompagnent toujours partout où je vais. On ne sait jamais quand un oiseau motorisé rare peut apparaître...

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